Zacatecoluca - Puerto de la Libertad / 58km / Total 2734km
Ce matin nous nous sommes réveillés après une très longue et bonne nuit de sommeil. Pas de réveil aujourd’hui et personne n’a bougé avant 7 heures 30, une première depuis longtemps ! Pas de bus à prendre ni de test à faire donc la journée commence en douceur et nous plions bagages en toute quiétude. Nous partons tout juste avant neuf heures de notre hôtel aux miroirs et la chaleur se fait déjà bien ressentir… Salvador ou Nicaragua même climat et même température ! Toutes les gourdes sont remplies et nous ne craignions pas de nous trouver à sec vu que les villages s’enchaînent les uns aux autres avec des vendeurs de boissons entre autres dans leurs échoppes de bord de route. Les Tiendas ont de nouveau remplacés les Pulperia mais mise à part le nom, rien ne change ! La route que nous empruntons pour nous rendre sur la côte est comme on les aime : pas trop passante, bitumée et alterne montée et descente. Ce n’est pas monotone et si l’on prend suffisamment d’élan la montée passe, presque toute seule. Nous recevons de nombreux encouragement sur la route et des saluts amicaux. Nous découvrons aussi les bus locaux biens décorés et qui remportent un vif succès ! Tout autant que le marché auquel nous avons fait le plein de fruits et légumes avec les vendeuses qui nous interpellent à coup de « mi amor ». Ça pour le coup ça nous change car cela faisait longtemps que nous n’en avions pas vu… Entre deux villages nous passons devant un centre de vaccination avec beaucoup de monde et ils ont l’air d’être bien organisé…
Midi arrive vite et après une nouvelle fois avoir acheté eau et boissons fraîches nous nous mettons en quête d’un endroit où nous installer…et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas facile… Le Salvador est un pays densément peuplé avec pour une des conséquences des déchets qui jonchent les bords des routes et les lits des rivières ! Nous nous faisons pourtant doubler par un camion poubelle qui doit être un peu débordé par le travail à accomplir. Nous réussirons quand même à poser notre tarp sur un stade de foot à l’ombre d’un grand manguier dont les fruits tombent régulièrement à côté de nous (oups). Les vélos sont restés en contrebas des marches qui mènent au stade et nous nous relayons donc pour vérifier qu’ils sont toujours là …même les enfants ont leur tour de garde !
La côte pacifique n’est plus très loin mais pour la plage de sable fin c’est raté : c’est une plage de galets avec un front de mer pas très accueillants… Toujours autant de déchet et des bâtiments à moitié démolis. Nous espérons qu’en nous éloignant du port les alentours soient plus attrayants. Après une pause dans une boutique de téléphone pour acheter une carte sim du pays et avoir internet puis une pause fraîcheur avec des granites et milkshake aux fruits frais, nous reprenons les vélos pour chercher un lieu de bivouac. Nous tentons une sorte de parc récréatif avec piscine en bord de mer qui semble avoir un grand jardin et propose des cabanas. Pour le prix d’accès, il nous autorise à planter notre tente. C’est en fait une site tenu par une association de retraite de la police nationale. Il n’y a presque personne et cela a l’air tranquille! Ça devrait être parfait pour notre premier bivouac en terre Salvadorienne! Un petit tour à la plage nous confirme qu’il faut mieux se baigner…dans la piscine (entre les vagues bien fortes et les détritus, on a vu mieux). c’est vraiment dommage car la côte en elle-même avec ses cocotiers et les beaux rouleaux d’écumes ressemblent à une carte postale… En attendant, cela ne nous empêche pas de tester l’un de nos derniers achats ( merci le centre commercial de Managua) : un ballon gonflable. Une bonne partie de volley et de rigolade pour tous dans une eau… particulièrement chaude ! Demain nous continuons notre traversée de ce pays dont la gentillesse et le sourire des gens que nous croisons remplacent pour l’heure la beauté des paysages. Nous sommes quand même très bien installés pour ce soir avec le bruit des vagues pour nous bercer!
Bravo Aurélie en quelques lignes vous savez nous montrer ce qui caractérise un pays par rapport au précédent. J’adore les photos de votre installation avec les vélos et le décor de palmiers. Côme est très musclé pour envoyer sa soeur aussi haut ! Le pare choc du bus est fait pour tuer les piétons !Prenez soin de vous et pas d’imprudences, je suppose que comme en France en ce moment il vaut mieux ne pas se retrouver à l’hosto même pour qqch sans gravité …
Merci Christian pour vos commentaires toujours aussi agréables à lire. On a pensé à vous lors de notre ballade en fin d’après-midi, on a été prudent malgré les apparences !!!! (Vous comprendrez avec les photos du prochain article)