Une étape de rêve : deux fois plus de descentes que de montées !

Penipe - Banos / 33 km / 420m D+ / Total 248 km

Ce matin, nous nous sommes réveillés au son …des meuh bien sonores de notre voisine la vache! C’est confirmé on est bien à la campagne! C’est aussi un réveil bien humide car fini le beau ciel bleu de la veille, la pluie a fait son retour. Nous sortons donc tout notre équipement de pluie (vestes, pantalons et même les gants pour les enfants) pour notre étape du jour. Nous n’avons qu’une trentaine de kilomètres à parcourir pour rejoindre la ville thermale de Banos avec un dénivelé positif d’un peu plus de 400 mètres. Ca va on a vu pire ces derniers temps mais on est un peu méfiant sur l’état de la route à emprunter. Nous avons vérifié auprès des personnes rencontrées hier que la route conseillée par le gps ( et qui n’est pas la route principale) est bien la mieux. L’autre route nous ferait faire un grand détour et surtout a un dénivelé beaucoup plus important…et ça pas question !

Nous voilà donc lancé sous un petit crachin mais sans qu’il ne fasse froid. On entame la journée par de belles et grandes descentes sur une vraie route bitumée ! Jusque là tout va bien… Sauf que sur une halte pour nous montrer une chèvre Célian glisse sur le bas côté de la route ! Pas de bobo il était à l’arrêt mais la béquille du Pino s’est tordue sous le poids… Cela ne nous empêche pas de rouler et nous retrouvons maintenant une route plus petite recouverte de sable noir. Alors est ce grâce à la pluie ou parce que la route est plus passante mais on ne s’enfonce quasiment pas et on enchaîne les montées et les descentes.

Nous avons juste une ou deux montées un peu raides où Clélia descend de son vélo et trouve en son frère un bonne âme pour l’aider à pousser ! Ils en profitent pour discuter entre eux de leurs petites histoires et les montées passent sans souci. Cela les occupe aussi quand, dans l’une des montées, la pièce abîmée du vélo de Célian se casse définitivement. Il faut réparer ! Et en plus comme il le dit si bien : cela nous fait une pause!

On en profite aussi pour admirer le paysage qui a encore changé. On est clairement dans une ambiance beaucoup plus volcanique. Il faut dire que l’on contourne le volcan Tungurahua qui culmine à plus de 5000 mètres d’altitude. En voyant ses pentes verdoyantes on a du mal à se dire que sa dernière éruption date de 2016!! Mieux vaut ne pas le dire à Clélia qui s’inquiète déjà d’une nouvelle éruption du Vésuve! Notre route passe au milieu d’une vallée plus ou moins étroite avec tout au fond un cours d’eau qui s’écoule paisiblement. Plus nous nous approchons de Banos et plus le paysage s’embellit !

A midi il ne nous reste que 6 kilomètres à faire et avec quasiment que de la descente ! On va pouvoir manger à Banos et au sec! Nous trouvons par hasard un marché couvert avec des échoppes où l’on peut aussi se restaurer sur place, c’est parfait et cela nous change de nos sandwichs! Nous faisons ensuite le tour des hôtels parce que ce soir pas de bivouac : nous nous accordons deux jours de repos bien mérités au même endroit et avec un vrai lit! Après quelques visites, on trouve notre bonheur en centre ville. En fin d’après midi nous nous baladons dans la ville où nous croisons même quelques touristes ! La ville est agréable et on prépare aussi notre programme de demain : pas de vélo mais rando et eaux thermales… Si la météo nous le permet !