Ça roule tout seul jusqu’à Tulum

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Mahahual - Carillo Puerto / Voiture + 79km / Total  4210km

Ce matin nous nous sommes de nouveau réveillés près de la mer des Caraïbes et à six après une petite escapade amoureuse de deux jours. Et qu’avons nous fait pendant ces deux jours : du vélo bien sûr!!

Nous avons quitté la ville de Majahual après avoir profité d’un autre petit tour en voiture avec le beau père d’Aurélie pour rejoindre la route principale, et nous éviter 60 kilomètres de ligne droite avec rien autour… Les enfants eux vont aller jusqu’à Tulum avec leurs grands parents. Nous voilà repartis sur le Pino pour aller jusqu’à la seule ville entre Majahual et Tulum qui se trouve à 70 kilomètres. Nous retrouvons toujours de longues lignes droites avec pas grand chose autour, pas trop de circulation non plus. Ça roule bien mais c’est monotone… Heureusement que nous avons des papillons de toutes les couleurs pour nous occuper. Notre seule halte sera pour la pause déjeuner où nous trouvons un petit chemin un peu à l’écart. Célian pourra même trouver des arbres pour installer le hamac! La suite de la route jusqu’au village ne sera pas plus passionante… Nous arrivons tôt et cherchons un lieu où bivouaquer. Un restaurant à la sortie du village nous propose d’installer la tente dans coin de son jardin mais c’est trop petit avec notre grande tente familiale… Nous continuons un peu et faisons demi tour après avoir eu confirmation qu’il n’y a rien avant 27 kilomètres! On en a déjà fait 70 ça risque d’être un peu trop loin. Nous retournons au centre où après avoir fait le tour des hôtels nous en trouvons un à notre goût et dans nos prix: nous avons même deux grands lits pour tous les deux ! 

Nos copains de route: les papillons !!
Au top !
Pas trop gêné par la circulation…
Arrivée à Carillo Puerto et son église
Carillo Puerto - Tulum / 103km / Total 4313km

Le lendemain nous avons 90 kilomètres à faire pour arriver jusqu’à Tulum. La route est toujours aussi droite et monotone. Nous avons quand même repéré une lagune sur le chemin où nous espérons pouvoir manger à midi. Elle est en fait plus loin que l’on ne pensait et nous roulons près de 70 kilomètre avant de nous arrêter à 13 heures. Nous avons fait quelques pauses mais rapides vu qu’il n’y avait toujours rien enfin presque : nous avons trouvé une tienda cachée dans un hameau avec une route tellement impraticable qu’Aurélie y est allée seule, à pied! Après cette matinée à rallonge, nous avons fait une très longue et agréable pause en bord de lagune, captivés par la couleur de l’eau. Et pour bien en profiter nous avons rejoint un petit mirador avec vue sur la lagune et la jungle autour! Moment de grâce…

Boissons fraîches, ça se mérite !
Au bord de la lagune avec encore plus de papillons
El mirador !

Les 20 derniers kilomètres passent tout seul et plus nous approchons de la ville plus nous trouvons d’animation. Et nous n’en sommes pas mécontents! Enfin un peu de vie… nous retrouvons aussi la famille et ça aussi c’est très agréable. Surtout quand le journée se finit dans la piscine! Après cent kilomètres dans les pattes c’est le rêve. 

Toujours pas de virage mais de jolis arbres !
Tulum

Aujourd’hui nous posons les vélos pour découvrir le site maya de Tulum. Mais pour commencer la journée rien de mieux que de jolies attentions des enfants pour la fête des mères : petite déjeuner sur un plateau, une paire de boucles d’oreilles tortue et un porte monnaie tout neuf ! Et pour la maman d’Aurélie ce sera une petite crème au beurre de cacao mexicain.

Sur ce, nous prenons la voiture pour être sur le site de Tulum dès l’ouverture. Après avoir réussi à passer le barrage des rabatteurs pour les parking et les guides qui veulent à tout pris nous vendre leur prestation nous arrivons au guichet d’entrée. On nous avait prédit une longue file d’attente et il n’y a personne! Nous commençons la visite et admirons les splendides temples en pierre qui parsèment le site. Nous nous approchons du bord de mer et découvrons une vue splendide sur la mer. Deux grands temples se détachent en bord de côte sur le bleu de l’eau… Seul site maya au monde en bord de mer, nous en prenons plein les yeux! Alors oui, nous ne sommes pas tout seul mais en nous éloignant des temples principaux nous parvenons tout de même à être tranquille à l’ombre des palmiers. Nous prenons le temps d’admirer les sculptures et les traces de peinture encore visibles sur certains temples. Et lorsque nous nous décidons à repartir vers 10 heures 30 nous faisons face à une marée de touristes qui envahissent le site!!! Nous sommes ravis d’être venus dès l’ouverture et de partir de bonne heure. Nous échappons à la foule et à la chaleur! Nous retournons à l’hôtel pour une nouvelle session de baignade…

Le castillo

Mais avant cela nous avons du faire une petit halte à l’hôpital: rien de bien grave mais ce matin Aurélie s’est fait mordre la cuisse par un chien en allant acheter quelques bricoles à l’épicerie du coin. Elle avait pris son vélo et au retour elle a croisé trois chiens qui lui ont aboyés dessus. Ce ne sont pas nos premiers chiens… On en a vu et entendu depuis le début du voyage et à chaque fois on adopte la même technique : on pile et les chiens partent… mais pas cette fois ci. Elle s’est arrêtée et au moment de repartir, il y en a un qui lui a pincé la cuisse. Par précaution, on a fait un petit tour à l’hôpital pour avoir confirmation qu’il n’y a pas de rage par ici. C’est confirmé mais elle est mise sous antibio pour éviter tout risque d’infection.

Sur cette petite mésaventure, la journée se poursuit tranquillement et se finit par une petite session shopping et trouver un hamac pour la chambre de Clélia à son retour en France. Et pour éviter de l’avoir dans les sacoches pendant le reste du voyage, ce sont les grands parents qui le prendront dans leur valise! Nous savourons le temps passé en famille et la poursuite de nos découvertes.  

1 commentaire

  1. Hello les cyclos;
    Beaucoup d’évènements pour une seule journée. Le hamac: excellent rapport poids/confort; le plus dur est sans doute de trouver les arbres non? Ce sont des varans sur les ruines? Je forme des voeux de prompte guérison pour Aurélie: le chien n’a pas résisté à sa cuisse et je le comprends( il aurait quand même pu se contenter de la lécher ce que j’aurais fait à sa place) …Je me suis une fois défendu avec succès contre une attaque de chien avec une bombe au poivre fixée à portée de main avec un élastique au tube de selle; encore un truc de plus à trimballer …Allez, bonne route et au plaisir de vous lire bientôt.

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