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Boucay - Pallantaga / 28km - 1100m D+ / Total 150km

Ce matin, nous nous réveillons au son … de la pluie sur la toile de tente. Heureusement, c’est une pluie toute fine et il fait plutôt bon. Notre hôte nous rassure en nous disant que la pluie devrait cesser en montant vers Pallapanga. Nous voilà rassurés mais nous sortons tout de même les vestes de pluie. Il faut dire qu’aujourd’hui nous devons attaquer notre première étape avec un gros dénivelé : 40 km à parcourir avec 1500 m de dénivelé positif.

Avant de commencer les vraies montées, nous faisons une petite halte à Bucay pour des derniers achats de nourriture. On s’alourdit un peu mais au moins on est autonome et on pourra s’arrêter quand on veut. A peine avons nous pris la route que nous nous arrêtons devant des étals de fruits et légumes tellement beaux que Célian ne peut s’empêcher de les prendre en photos. Il est alors abordé par un jeune équatorien à moto : c’est son stand et il tient à nous offrir des mangues et des bananes! On ne peut pas tout prendre sinon on n’arrivera jamais à grimper !

Les premières montées se passent plutôt bien et ne sont pas trop raides… ça ne va pas durer ! La route est de plus en plus raide et cela devient difficile pour Clélia. On fait plusieurs pauses mais cela devient très compliqué. Nous nous arrêtons pour la pause picnic après avoir parcouru 20 km sur les 40 prévus et ce n’était pas les plus durs…malgré la beauté des paysages qui nous entourent entre jungle et montagne, la suite de la journée ne va pas être une partie de plaisir…

Malgré notre grosse pause de midi, nous sommes à peine remontés sur les vélos que Clélia a déjà dû mal… il faut dire que la pente est raide mais nous ne pouvons pas nous arrêter tous les 100 mètres. Ce n’est pas comme si nous étions sur une route avec des virages des camions des bus et des pick-up !!

On tente différentes configurations pour continuer à avancer : Côme prend le velo de Clélia et elle prend sa place sur le Pino ou les deux enfants avancent à pied et poussent le vélo de Clélia… et quand la pente est trop raide tour le monde met pied à terre et pousse son vélo ! Malgre tout on parvient à atteindre les 1000 mètres de dénivelé positif sur une étape, une grande première pour nous. La pente continue à être très pentue et on peine de plus en plus.

On abandonne l’idée d’être à Pallatanga ce soir. Célian nous a repéré une auberge beaucoup plus proche. On y parvient après avoir fait 28 km et 1100m de dénivelé depuis le matin mais … il n’y a rien !!!! Sauf un arrêt de bus… bien utile car il se met à pleuvoir !

On tente alors de faire du stop pour trouver un camion qui nous amènerait jusqu’à Pallatanga. Le temps passe et nous n’avons pas un grand succès … Célian commence à regarder où installer la tente mais avec la pluie qui tombe cela n’enchante personne!! Alors que l’on n’y croyait plus une petite camionnette s’arrête ! Yes! Et hop, tout le monde embarque à l’arrière : pino, velos, sacoches et… nous. Autant dire que les enfants sont trop contents !

On s’accroche sur les rebords du camion et c’est parti! Ca secoue pas mal et on n’a aucune fenêtre… heureusement la gentille dame qui nous a pris en stop avec son mari nous laisse la lumière !

Et voilà, 20 minutes plus tard nous sommes arrivés. Il pleut toujours autant donc on n’a toujours aucune envie de sortir la tente ! Célian a bien envie de tenter de demander aux pompiers avant que l’on ne se replie sur un hôtel… La caserne n’est qu’ à 200 mètres mais c’est au bout d’une montée bien raide ! Décidément on en aura eu jusqu’à la fin… Et la c’est avec un grand naturel qu’ils nous proposent une grande pièce avec des matelas pour passer la nuit !! Nouveau cri de joie des enfants ! Une petite séance photo et nous nous installons. Nous dormirons bien au sec!

Encore une journée pleine de nouvelles expériences : plus de 1000 mètres de dénivelé, trajet à l’arrière d’un camion avec les vélos et première nuit chez les pompiers ! C’est pas mal pour aujourd’hui ! Et demain on devrait continuer les montées… au grand désespoir de Clélia !

5 commentaires

  1. Courage Célia: après la pluie le beau temps et après la montée, la descente. Avec le temps, tout te paraîtra plus facile Le vieux cyclo que je suis te félicite

      1. Excuse moi Clélia d’avoir déformé ton nom… Tu vas voir :tu vas devenir de plus en plus forte de jour en jour. Bonne route à tous les quatre

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