Un peu de patience et tout s’arrange!

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Rio Dulce - Modesto Méndez / 41km / 290m D+ / Total 3334km

Ce matin nous nous sommes réveillés au son du chant des oiseaux et du coq…de l’hôtel. Nous avons encore tous passés une très très bonne nuit et nous avons du mal à quitter nos lits douillets. Et le bruit de la pluie sur le toit ne nous motive pas vraiment. En plus nous ne pourrons quitter l’hôtel que lorsque notre trousse de secours sera arrivée… soit pas avant neuf heures. Nous rangeons donc tranquillement les affaires et Célian s’occupe des vélos avant la reprise. Il faut regonfler les pneus et faire un peu de rafistolage pour tenter de réparer le rétro qui s’est casse lors de la dernière chute. Le temps passe et nous n’avons toujours aucune nouvelle de la trousse. Finalement le gérant de l’hôtel nous explique que le patron de l’autre hôtel n’a pas mis la trousse dans le premier bus du matin et sa nièce a donc dû attendre avant de partir mais elle devrait être là en fin de matinée. Nous patientons gentiment et en profitons pour faire des jeux de société. Nous ne sommes pas très pressés de partir en fait avec la pluie qui tombe. Il est presque midi lorsque enfin nous retrouvons notre trousse !!! Nous vérifions si notre petite réserve est bien là : oui tout y est et en fait on avait mis plus que ce que l’on pensait! C’est quand même incroyable que nous ayons pu la récupérer sans même nous déplacer… Nous remercions chaleureusement le gérant de l’hôtel pour son aide.  Même si nous ne nous quittons l’hôtel qu’à midi, nous nous disons que nous avons eu beaucoup de chance ce coup là ! Les vélos sont de nouveau embarqués dans la lancha et nous voilà partis pour de bon!

La fameuse trousse!!
Vélos et cyclistes prêts à repartir

Nous ne roulons que cinq kilomètres avant de nous arrêter sur un terrain de foot pour notre pause déjeuner. Il faut dire que pour ce midi nous avons réussi à trouver de la vraie charcuterie espagnole : nous savourons donc de la rosette et du jambon fumé avec une vraie odeur de fumée! Ça change du jambon reconstitué sans goût et sans saveur que nous mangeons habituellement. Le ventre bien rempli, nous allons enfin pouvoir rouler. D’ailleurs un panneau nous indique la route à suivre : Tikal 249 km…il n’y a plus qu’à pédaler! Ça faisait bien longtemps que nous n’avions pas roulé l’après-midi mais avec les orages de ces derniers jours, il faut beaucoup moins chaud. Et avec ça, le paysage se fait de plus en plus vert, vallonné, varié : cocotiers perdus au milieu de pins, de bananiers ou d’autres grands arbres élancés. Plus nous avançons, plus nous nous régalons. Nous qui n’étions pas très motivés ce matin retrouvons le sourire au fil de la journée et des kilomètres qui défilent. Nous avons repéré une station service sur la route où nous espérons pouvoir passer la nuit mais arrivés sur place, ce n’est finalement pas très adapté. Il est 4 heures et demi, nous continuons donc à rouler jusqu’à une autre station qui refuse que l’on reste mais nous indique un hôtel à quelques kilomètres. Nous continuons en espérant trouver un lieu de bivouac: si ça continue comme ça nous allons nous retrouver aux Bélizes…Dire que nous sommes juste à côté mais que la frontière terrestre est fermée! Nous trouvons une autre station service mais sans endroit pour planter la tente. Ce soir ce sera donc hôtel…nous abandonnons le bivouac et nous nous rattraperons demain! Nous estimons suffisamment chanceux pour aujourd’hui : une sacoche retrouvée, 40 kilomètres parcourus et des paysages de plus en plus beaux! Nous ne demandons rien d’autre…

Promis on n’a pas abîmé le terrain !
249 km et nous y sommes!
Quelques ruines enfouies au milieu de tout ce vert ?

1 commentaire

  1. Hello les cyclos
    Que voilà un journal bien troussé, La devise du jour: « Un pour trousse, trousse pour un » ou  » une belle frousse pour une sacrée trousse » Trêve de jeux de mots mal troussés; je suis presque aussi content que vous que vous l’ayez récupérée sans devoir faire rebrousse chemin. Allez, bonne continuation à vous quatre « sans autre aventure fâcheuse » comme disait le bon La Fontaine dans « les 2 pigeons » (Je suis un fan de La Fontaine)…

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