Une heure, une montée… l’étape va être longue

Dsc08317
Haviland - Mahopac / 65 km / 974 km

Hier soir alors que nous nous apprêtions à rentrer dans la tente, nous avons eu enfin la visite d’un responsable du camp: le « ranger in charge » qui nous a donné son accord. Voilà de quoi nous endormir bien sereinement…

Ou presque puisqu’à 6 heures du matin, nous sommes interpellés (ou plutôt tirés de nos doux rêves) par une série de Good Morning. Aurélie sort une tête pas très fraîche de sous la tente et explique à la dame que nous avons eu l’autorisation de la personne en charge du camp… sauf que la personne « en charge », c’est elle ! Oups. Elle comprend finalement que nous avions bien demandé à son ranger et nous laisse tranquillement nous rendormir…

Peu de temps puisque les tondeuses sont en action et le camp est désormais plein de vie.

Nous sommes abordés par James qui parle un peu français, ou plutôt, créole et qui se fait une joie de nous apporter plusieurs petites bouteilles d’eau fraîche. Pour le côté « écolo » du voyage, ce n’est pas ça mais l’eau du robinet n’est pas potable donc nous le remercions chaleureusement.

La route reprend le long de l’axe principal bien roulant en ce lundi matin. Nous voudrions bien une petite piste cyclable pour cette étape qui s’annonce encore vallonnée avec un gros pic en fin d’étape. Enfin au 37eme kilomètres exactement sur les 60 prévus aujourd’hui. Comme hier nous l’avons tous repérée, cette longue montée de 200m.

Chaque chose en son temps et d’abord une halte à la ville d’Arlington pour regarnir une dernière fois la sacoche nourriture.

Non, ça passera pas dans les sacoches !
On voit bien le pic…
Après de nombreux drapeaux pro-Trump, un discident !

Pour l’instant c’est une piste cyclable, plate, bitumée en pleine forêt : le rêve. Nous profitons de ce petit paradis avant de rejoindre une route très, trop passante… la pause déjeuner sera donc le lieu de toutes les réflexions : poursuite sur cette route, essayer un autre itinéraire mais qui nous rajoute 20 kilomètres… on hésite, on hésite?? Finalement et après une longue étude des différents itinéraires, on reste sur le trajet initial car à priori, nous devrions bientôt quitter l’axe principal.

Un voyage à vélo, c’est aussi parfois cela: passer du temps à éplucher des cartes, calculer les kilomètres et le dénivelé et… devoir tout changer à cause du trafic plus dense que prévu ou du revêtement. Adaptation, en toute circonstance et la sécurité avant tout.

La grande route ne dure pas longtemps effectivement… beaucoup moins longtemps que la montée qui elle va s’éterniser. C’est bien simple, nous n’en voyons pas le bout. A chaque virage, nous pensons que c’est le denier mais… non ça continue encore et encore. Nous mettons pieds à terre et poussons les vélos. En 45 minutes, nous aurons parcouru… 2 kilomètres ! Un record… de lenteur. C’est clairement notre montée la plus difficile et nous la finissons bien transpirant. Et après les montées, une très belle descente beaucoup trop courte. Nous parvenons quand même à boucler l’étape prévue et pouvons profiter un peu du paysage qui nous entoure. Comme dit Côme « c’est quand même beau ici ». Et c’est vrai qu’entre les lacs, les forêts et toute cette verdure, c’est quand même sympa.

Reste le bivouac à trouver et là, nous arrivons à Mohapac, un village en bord de lac, bien plus grand et huppé que nous le pensions. Pas de camping à l’horizon et le bivouac c’est no way?!? Donc le motel du coin sera parfait pour nous permettre de passer une agréable soirée. Tout le monde a bien mérité ce petit confort du jour.

Et demain promis, ce sera plus cool!

Tout le monde pousse aujourd’hui
Une belle récompense

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